Blocage: un point de situation
08-11-2010 à 03:44 Classé dans : blocage or not
blocage
Bonjour,
Comme vous le savez, notre université est à nouveau bloquée.
Pour vous dire clairement ma position: je suis contre le blocage de l'université, qui n'a de démocratique que le vernis que tentent maladroitement de lui donner ses partisans, ceux d'entre vous qui ont participé à la dernière AG qui a voté ce blocage peuvent en témoigner.
En ce qui me concerne, cela suffit. Ce "moyen de lutte" a montré ses limites (il y a quelques années maintenant, et à plusieurs reprises) par rapport aux mouvements nationaux dans la lignée desquels il est censé s'inscrire, et aussi fait la preuve des dégâts qu'il cause auprès des étudiants dont il dit défendre les intérêts - notamment les étudiants les plus précaires.
J'ai lutté contre en tant que vice-président du CEVU (le Conseil des Études et de la Vie Universitaire), je lutte contre encore aujourd'hui, car son improductivité n'a d'égal que la mauvaise foi de ceux qui le provoquent, l'entretiennent et le défendent.
Car il n'y a pas à douter des résultats d'un blocage inscrit dans la durée:
Sans compter les dégâts matériels, qui sont un gaspillage d'argent public, et dont la réparation est une véritable ponction financière sur le budget de l'université - je ne parle même pas de l'exaspération maximale des personnels de l'université qui doivent, années après années, exécuter ces réparations.
En ce qui me concerne, et en ce qui concerne ce cours, en l'absence de possibilité d'assurer le cours en présentiel, je continuerai à le mettre en ligne, en essayant de pallier, par tous les moyens possibles, le manque de formation ainsi occasionné; vous retrouvez donc dès à présent les diaporamas qui auraient dû être présentés en cours, les textes qui les accompagne, et, si la situation venait à durer, je créerais et posterais une version sonorisée du diaporama, et/ou la partie du cours du SED correspondant, pour que tous les supports vous soient donnés pour continuer à étudier malgré tout.
Pour ceux qui n'ont pas un accès internet facile chez eux, sachez que vous pouvez accéder à toutes les bibliothèques universitaires de Toulouse avec votre carte étudiant, et qu'il existe sur tous les campus des dispositifs similaires à ceux du Mirail, qui mettent des ordinateurs à disposition des étudiants. Les bibliothèques et médiathèques de quartier ou de centre ville mettent aussi des accès à internet à disposition.
Pensez aussi à joindre vos camarades dont vous avez les coordonnées et à vous regrouper pour travailler ensemble (et aussi discuter, choisir vos modes d'action par rapport à la situation du Mirail).
Vous pouvez donner votre avis public via les commentaires, privé en passant par la page Contact, ou encore en m'envoyant un mail.
Je vous invite à lire fréquemment les commmuniqués de la présidence sur le site de l'université, qui vous tiendront au moins quotidiennement au courant de l'évolution de la situation, et à vous faire un avis en lisant notamment les différents points de vue exprimés sur la page Expression Libre du site de l'université, où vous trouverez notamment les positions du collectif Université et Démocratie dont je fais partie.
Enfin, le département de sciences du langage ne manquera pas de vous envoyer un message dans le courant de la semaine.
Si vous n'avez pas reçu un message de ma part dans la journée de lundi, je vous invite à m'écrire pour vous signaler: c'est que je n'ai pas votre adresse mail, ou qu'en la recopiant je l'ai mal orthographiée. Je vous invite aussi, si vous n'êtes pas en cours avec moi, à solliciter l'un de vos enseignant du SL0009 qui vous aura certainement donné son adresse mail.
Bon courage, ne baissez pas les bras, venez nombreux mardi sur le campus pour exprimer votre opinion. J'y serais, ainsi que d'autres enseignants de sciences du langage.
Patrick Mpondo-Dicka
Comme vous le savez, notre université est à nouveau bloquée.
Pour vous dire clairement ma position: je suis contre le blocage de l'université, qui n'a de démocratique que le vernis que tentent maladroitement de lui donner ses partisans, ceux d'entre vous qui ont participé à la dernière AG qui a voté ce blocage peuvent en témoigner.
En ce qui me concerne, cela suffit. Ce "moyen de lutte" a montré ses limites (il y a quelques années maintenant, et à plusieurs reprises) par rapport aux mouvements nationaux dans la lignée desquels il est censé s'inscrire, et aussi fait la preuve des dégâts qu'il cause auprès des étudiants dont il dit défendre les intérêts - notamment les étudiants les plus précaires.
J'ai lutté contre en tant que vice-président du CEVU (le Conseil des Études et de la Vie Universitaire), je lutte contre encore aujourd'hui, car son improductivité n'a d'égal que la mauvaise foi de ceux qui le provoquent, l'entretiennent et le défendent.
Car il n'y a pas à douter des résultats d'un blocage inscrit dans la durée:
- pas de cours, pas rattrapé, tronqué dans leur contenu et leur évaluation, mal dispensé et mal appris: une perte en terme de formation, jamais correctement rattrapée au fil des années, surtout quand le blocage est imposé à plusieurs reprises dans le cursus de licence;
- une perte sèche financière, notamment pour ceux à qui l'université coûte le plus cher: les plus pauvres, les étudiants étrangers, les étudiants travaillant pour se payer leurs études, les étudiants salariés, en reprise d'étude, bénéficiant d'un congé de formation pour leur étude - ces précaires que les partisans du blocage prétendent défendre…
- un épuisement moral des personnels, enseignants et administratifs, dont le travail est sans cesse empêché et remis à zéro, et des étudiants, notamment en première année, qui cumulent une acquisition compromise des bases de leur enseignement avec un désarroi face à des personnes déterminées, entraînées, pour lesquels l'université n'est qu'un prétexte, ou, au mieux un terrain d'exercice.
Sans compter les dégâts matériels, qui sont un gaspillage d'argent public, et dont la réparation est une véritable ponction financière sur le budget de l'université - je ne parle même pas de l'exaspération maximale des personnels de l'université qui doivent, années après années, exécuter ces réparations.
En ce qui me concerne, et en ce qui concerne ce cours, en l'absence de possibilité d'assurer le cours en présentiel, je continuerai à le mettre en ligne, en essayant de pallier, par tous les moyens possibles, le manque de formation ainsi occasionné; vous retrouvez donc dès à présent les diaporamas qui auraient dû être présentés en cours, les textes qui les accompagne, et, si la situation venait à durer, je créerais et posterais une version sonorisée du diaporama, et/ou la partie du cours du SED correspondant, pour que tous les supports vous soient donnés pour continuer à étudier malgré tout.
Pour ceux qui n'ont pas un accès internet facile chez eux, sachez que vous pouvez accéder à toutes les bibliothèques universitaires de Toulouse avec votre carte étudiant, et qu'il existe sur tous les campus des dispositifs similaires à ceux du Mirail, qui mettent des ordinateurs à disposition des étudiants. Les bibliothèques et médiathèques de quartier ou de centre ville mettent aussi des accès à internet à disposition.
Pensez aussi à joindre vos camarades dont vous avez les coordonnées et à vous regrouper pour travailler ensemble (et aussi discuter, choisir vos modes d'action par rapport à la situation du Mirail).
Vous pouvez donner votre avis public via les commentaires, privé en passant par la page Contact, ou encore en m'envoyant un mail.
Je vous invite à lire fréquemment les commmuniqués de la présidence sur le site de l'université, qui vous tiendront au moins quotidiennement au courant de l'évolution de la situation, et à vous faire un avis en lisant notamment les différents points de vue exprimés sur la page Expression Libre du site de l'université, où vous trouverez notamment les positions du collectif Université et Démocratie dont je fais partie.
Enfin, le département de sciences du langage ne manquera pas de vous envoyer un message dans le courant de la semaine.
Si vous n'avez pas reçu un message de ma part dans la journée de lundi, je vous invite à m'écrire pour vous signaler: c'est que je n'ai pas votre adresse mail, ou qu'en la recopiant je l'ai mal orthographiée. Je vous invite aussi, si vous n'êtes pas en cours avec moi, à solliciter l'un de vos enseignant du SL0009 qui vous aura certainement donné son adresse mail.
Bon courage, ne baissez pas les bras, venez nombreux mardi sur le campus pour exprimer votre opinion. J'y serais, ainsi que d'autres enseignants de sciences du langage.
Patrick Mpondo-Dicka