Pour aborder toutes les notions liées à la communication non verbale, je vous propose de vous exercer sur un extrait de film; tout d'abord, en l'abordant à l'aide des outils proposés par Cosnier, pour la classification des gestes; ensuite, à l'aide des propositions faites par Edward Hall sur les distances interpersonnelles.
On prendra le temps, à la fin du cours sur la communication non verbale, pour reprendre l'analyse de ce film en cours…

Le film est là le texte ici

Peut-être est-ce l'approche de Noel…
En tous les cas, pour vous donner accès aux éléments proposés par les autres enseignants du thème Communication, et pour tous les éléments qui ne correspondront pas forcément à tous les cours, j'ai mis en ligne une nouvelle page, intitulée Extras. Vous pouvez aller voir…

… bon, d'accord, seulement pour une semaine, mais ça nous fait deux séances manquantes, avec celle de mardi dernier; lourd, très lourd, dans la balance; aussi pour les rattraper je vous propose quatre créneaux: il faudra en choisir deux, ce qui fera une semaine où nous nous verrons… 6h!! - ça passe ou ça casse, après ça.

Pour choisir les créneaux, cliquer sur l'icône de calendrier :
Le lien vous amène à un calendrier , où

1. vous devez marquer vos nom et prénoms,
2. vous devez cocher au moins deux créneaux où vous êtes disponible.

Je choisirais les deux créneaux les plus pleins, même s'ils ne peuvent satisfaire tout le monde…

On en parle en cours demain?

Cosnier propose donc une classification fonctionnelle des gestes, basée sur la place et la fonction du geste dans l'énoncé total.
Cette classification scinde la PMG en deux grandes catégories, les gestes communicatifs et les gestes extra-communicatifs.
Les premiers sont classés en trois sous-catégories:

• les quasi-linguistiques qui se substituent à la parole
• les co-verbaux, qui dépendent de la production verbale concommitante
• les synchronisateurs, qui permettent la coordination de l'interaction.

Les gestes extra-communicatifs sont également traités, et l'on montre qu'ils deviennent pertinents en termes informatifs dès lors que leur fréquence dépasse une norme implicite: ils peuvent alors indiquer une gêne ou une émotion, ou, au plus avancé, l'expression d'une pathologie.

Le cours décline l'ensemble de la classification en l'illustrant de nombreux exemples… qui n'apparaîtront pas dans le diaporama, vu qu'elles consistent la plupart du temps en mimique et autres gestes…
Pour finir, on abordera deux phénomènes, mais ils seront traités la semaine prochaine:

• le synchronisme, qui apparaît comme universel, mais médié par les différentes cultures,
• la communication affective, transversale à toute la classification.

[Mise à jour]

Comme on me l'a signalé, il manquait les icones-liens pour accéder aux documents, les voici.

Dans ce cours, qui inaugure la présentation des disciplines qui se préoccupent de la communication non verbale, on aborde les principes qui président à la conception de la communication inaugurée par les chercheurs de l'école de Palo Alto, et qui sont résumés par la célèbre maxime: "on ne peut pas ne pas communiquer". Dans cette conception, qui réfère la communication à une théorie du comportement, cela signifie simplement qu'on ne peut pas ne pas se comporter…

Ensuite, on présente la kinésique de Ray Birdwhistell, qui tente d'appliquer les modalités descriptives de la linguistiques aux gestes, postures et mimiques de la communication humaine. Ainsi, la double articulation du langage, qui distingue phonèmes et morphèmes, permet de produire la distinction entre kinème et kinémorphème, et la kinésique s'étend en parakinésique, qui est au non verbal ce que la prosodie est au verbal.

Enfin, on aborde la posturo-mimo-gestualité (PMG), en suivant les propositions de J. Cosnier, qui parle d'énoncé total pour montrer que le verbal et le non verbal doivent s'appréhender ensemble. C'est à partir de ce principe qu'il peut proposer une classification fonctionnelle des gestes.

Bonjour,

Comme vous le savez, notre université est à nouveau bloquée.
Pour vous dire clairement ma position: je suis contre le blocage de l'université, qui n'a de démocratique que le vernis que tentent maladroitement de lui donner ses partisans, ceux d'entre vous qui ont participé à la dernière AG qui a voté ce blocage peuvent en témoigner.

En ce qui me concerne, cela suffit. Ce "moyen de lutte" a montré ses limites (il y a quelques années maintenant, et à plusieurs reprises) par rapport aux mouvements nationaux dans la lignée desquels il est censé s'inscrire, et aussi fait la preuve des dégâts qu'il cause auprès des étudiants dont il dit défendre les intérêts - notamment les étudiants les plus précaires.
J'ai lutté contre en tant que vice-président du CEVU (le Conseil des Études et de la Vie Universitaire), je lutte contre encore aujourd'hui, car son improductivité n'a d'égal que la mauvaise foi de ceux qui le provoquent, l'entretiennent et le défendent.

Car il n'y a pas à douter des résultats d'un blocage inscrit dans la durée:

• pas de cours, pas rattrapé, tronqué dans leur contenu et leur évaluation, mal dispensé et mal appris: une perte en terme de formation, jamais correctement rattrapée au fil des années, surtout quand le blocage est imposé à plusieurs reprises dans le cursus de licence;
• une perte sèche financière, notamment pour ceux à qui l'université coûte le plus cher: les plus pauvres, les étudiants étrangers, les étudiants travaillant pour se payer leurs études, les étudiants salariés, en reprise d'étude, bénéficiant d'un congé de formation pour leur étude - ces précaires que les partisans du blocage prétendent défendre…
• un épuisement moral des personnels, enseignants et administratifs, dont le travail est sans cesse empêché et remis à zéro, et des étudiants, notamment en première année, comme vous, qui cumulent une acquisition compromise des bases de leur enseignement avec un désarroi face à des personnes déterminées, entraînées, pour lesquels l'université n'est qu'un prétexte, ou, au mieux un terrain d'exercice.

Sans compter les dégâts matériels, qui sont un gaspillage d'argent public, et dont la réparation est une véritable ponction financière sur le budget de l'université - je ne parle même pas de l'exaspération maximale des personnels de l'université qui doivent, années après années, exécuter ces réparations.

En ce qui me concerne, et en ce qui concerne ce cours, en l'absence de possibilité d'assurer le cours en présentiel, je continuerai à le mettre en ligne, en essayant de pallier, par tous les moyens possibles, le manque de formation ainsi occasionné; vous retrouvez donc dès à présent les diaporamas qui auraient dû être présentés en cours, les textes qui les accompagne, et, si la situation venait à durer, je créerais et posterais une version sonorisée du diaporama, et/ou la partie du cours du SED correspondant, pour que tous les supports vous soient donnés pour continuer à étudier malgré tout.

Pour ceux qui n'ont pas un accès internet facile chez eux, sachez que vous pouvez accéder à toutes les bibliothèques universitaires de Toulouse avec votre carte étudiant, et qu'il existe sur tous les campus des dispositifs similaires à ceux du Mirail, qui mettent des ordinateurs à disposition des étudiants. Les bibliothèques et médiathèques de quartier ou de centre ville mettent aussi des accès à internet à disposition.

Pensez aussi à joindre vos camarades dont vous avez les coordonnées et à vous regrouper pour travailler ensemble (et aussi discuter, choisir vos modes d'action par rapport à la situation du Mirail).

Vous pouvez donner votre avis public via les commentaires, privé en passant par la page Contact, ou encore en m'envoyant un mail.

Je vous invite à lire fréquemment les commmuniqués de la présidence sur le site de l'université, qui vous tiendront au moins quotidiennement au courant de l'évolution de la situation, et à vous faire un avis en lisant notamment les différents points de vue exprimés sur la page Expression Libre du site de l'université, où vous trouverez notamment les positions du collectif Université et Démocratie dont je fais partie.

Enfin, le département de sciences du langage ne manquera pas de vous envoyer un message dans le courant de la semaine.

Si vous n'avez pas reçu un message de ma part dans la journée de lundi, je vous invite à m'écrire pour vous signaler: c'est que je n'ai pas votre adresse mail, ou qu'en la recopiant je l'ai mal orthographiée. Je vous invite aussi, si vous n'êtes pas en cours avec moi, à solliciter l'un de vos enseignant du SL0001 qui vous aura certainement donné son adresse mail.

Bon courage, ne baissez pas les bras, venez nombreux mardi sur le campus pour exprimer votre opinion. J'y serais, ainsi que d'autres enseignants de sciences du langage.

Patrick Mpondo-Dicka

Voici l'introduction au cours sur la communication non-verbale. Dans un premier temps, on différencie le signal (définition éthologique qui a cours dans l'étude de la communication animale) et le signal tel qu'on le définit en sémiologie (lorsqu'on travaille sur la communication humaine), en relation avec l'indice et le symbole. Ce faisant, on apprend le concept de signe, et ses composants: le signifiant et le signifié.
Puis on essaie de voir quels moyens physiologiques nous avons pour émettre ou recevoir des signaux. On se rend ainsi compte que l'émission et la réception ne sont pas à voir comme symétriques.
Une première synthèse est proposée, qui s'appuie sur la classification de Cosnier et Brossard en signes voco-acoustiques et signes corporo-visuels, séparés en trois catégories (les statiques, les cinétiques lents et les cinétiques rapides.

Enfin, on introduit aux réflexions de l'Ecole de Palo Alto, en expliquant la célèbre maxime: on ne peut pas ne pas communiquer.

Sur la page Docs, les fichiers à télécharger ont maintenant un titre clair (le titre de l'article, le numéro de la séance de cours), et non celui, un peu cabalistique, du nom du fichier que j'ai mis en ligne.

Ce n'est pas grand chose, mais si ça peut aider à clarifier…